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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 15:43

 

C.M. 27 juin 2013. Comptes administratifs 2012

Intervention de Philippe GOUGEON

 

Comptes administratifs VILLE

 Nous avons dit, en son temps, notre désaccord avec vos orientations budgétaires 2012 et les éléments du budget primitif qui en découlaient.

Nous ne pouvons pas, aujourd’hui, vous donner quitus pour un compte administratif qui est l’exécution du budget primitif.

Nous ne souhaitons pas revenir sur les griefs déjà formulés à maintes reprises. Ici , les chiffres des résultats 2012 confirment notre diagnostic.

Je rappellerai seulement :

-          des charges de personnel qui dévissent : + 2,56 % en 2010 ; + 3,22 % en 2011 ; + 6,30 % en 2012. Où va-t-on s’arrêter ? car à l’avenir des dépenses supplémentaire en ce domaine sont inévitables : Vous avez parlé d’embauches de contrats d’avenir, les coûts de l’aide à la Mutuelle des personnels municipaux ainsi que de la Prévoyance, le coût sans doute important de la réforme des rythmes scolaires vont s’ajouter au G.V.T. habituel.

-          Les charges de personnel en sont à 56,80 % du budget de fonctionnement, alors que la moyenne de la strate est de 52 %.

Nous considérons qu’il y a là une dérive manifeste au détriment des travaux d’équipements structurants qui permettraient d’améliorer la vie des ingréens.

-    Les chiffres trompeurs des recettes et dépenses d’investissement, gonflés facticement par des placements annuels. Cela a commencé dès 2010 par 700 000 € par an, ce qui prouve que les finances n’allaient déjà pas si mal dès cette époque. Vous en êtes arrivés à placer en 2012 : 1,8 M€. Vous placez de l’argent provenant des impôts des ingréens au lieu de vous en servir pour investir.

 

Les investissements restent en effet très bas en 2012, au même niveau que ceux de 2011 (2,3 M€ dont 1,4 M€ pour les travaux d’équipement) ce qui est très peu dans une commune où ils sont devenus pourtant indispensables depuis plusieurs années. Globalement, on est à Ingré à une somme de 250 € par habitant en investissement d’équipement, alors que la moyenne de la strate est de 339 € par habitant.

Pourtant la recette fiscale continue d’augmenter : 22 % en 5 ans. Cette année 2012, la commune a gagné, si je puis dire, 1,515 M € qui est l’excédent des recettes sur les dépenses.

L’excédent net du compte administratif est de 3 324 929 €. C’est le bas de laine que vous accumulez. C’est de l’argent inutilisé.

En utilisant une partie de cette somme et en stoppant l’augmentation de la masse salariale, nous aurions eu les moyens d’investir davantage et de façon plus régulière depuis 3 ans.

En ce domaine, vous vous réveillez soudain. C’est un peu tard car n’avez quasiment rien fait en 5 ans.

 Comptes administratifs EAU  (DL 13 074)

Depuis trois ans vous avez fixé le prix du m3 d’eau à un niveau très élevé sans que les ingréens ne bénéficient en retour d’une amélioration de la qualité de l’eau potable.

Ils paient sans bénéficier du service correspondant.

Ils paient et ils attendent.

Vous avez relevé trop violemment le prix du m3 trop tôt.

Les unités de dénitrification ne seront en service qu’au 4° trimestre 2013 - alors que vous les aviez annoncées pour fin 2011 ou début 2012,  soit il y a presque deux ans ! -

Or ce n’est qu’à la mise en service des unités que vous commencerez à rembourser la Lyonnaise des eaux et où il aurait été logique d’augmenter le prix du m3.

Mais avant, NON, et les ingréens paient !

Et en 2012 votre recette est de 1 712 000 € et votre dépense est de 1 056 000 €, soit un excédent de 656 000 €. Pour quoi faire ? Vous n’avez même pas fait changer la conduite d’eau de la rue du Château d’eau, ce qui était pourtant, à nos yeux, nécessaire,

et nous n’avons plus de nouvelles des recherches qui devaient être entreprises pour envisager une nouvelle capture d’eau aux « queues de forêt ».

De même que nous n’avions pas adopté le budget primitif 2012, nous n’adopterons pas le budget administratif 2012 EAU.

Fixation du prix du m3  2013 EAU ( DL 13 078)

 Compte tenu de ma déclaration précédente, c’est donc la moindre des choses que vous ne proposiez pas d’augmentation du m3 d’eau pour 2013 ! A cause de cela, et uniquement pour cela, nous nous abstiendrons pour ce vote, en redisant notre désaccord avec votre méthode.

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CM du 27 juillet 2013 - Finances.

Intervention de Nicole Perly

Objet : Subvention exceptionnelle de 2500 € à une association de défense contre les nuisances dans le quartier des Muids.

 

Nous nous étonnons d'un tel montant alors que nous n'accordions traditionnellement pour toute création de nouvelle association qu'un montant de l'ordre de 650 € et moins.

Il s'agit d'une association de défense très localisée, dont le nombre d'adhérents est de 15 pour une cotisation annuelle de 40 €. Elle ne répond pas aux critères habituels pour une telle subvention.

 

L'objet de cette association est la défense contre des nuisances très ciblées dans ce seul quartier pour une action qui devrait être de la responsabilité du maire, officier de police judiciaire.

L'action de cette association conduira  à  monter des citoyens contre d'autres, alors que le rôle du maire devrait être de maintenir la paix civile.

 

Pour ces raisons, nous votons contre.

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 22:59

 

 

Conseil Municipal du 12 Février 2013  

Intervention de Nicole Perly

 

Ateliers participatifs de proximité (A.P.P.)

Nous avons souligné à maintes reprises le déficit de votre majorité dans le domaine de la démocratie locale.

 

-          Certes vous avez réuni des habitants dans des réunions publiques. Mais on ne peut pas dire qu’il s’agissait vraiment de démocratie locale. Elles se résumaient la plupart du temps à des réunions d’information.

-          Les réunions « parlons quartier », sur le trottoir, n’étaient pas inutiles mais limitées quant à une réflexion de la population sur les questions municipales et concernaient peu de monde.

Nous n’avons pas compris pourquoi vous aviez laissé en déshérence les conseils de quartier créés par votre prédécesseur.

Voici que vous nous proposez, au bout de votre mandat, de les remettre en route sous un autre nom !

Evidemment, nous qui réclamons cette instance depuis 5 ans, nous approuvons ce projet.

Vous expliquez bien l’intérêt de mettre en place cette institution.

Si c’est important pour une bonne vie de la démocratie locale pourquoi diable avez-vous mis 5 ans pour vous en apercevoir, pourquoi vous y intéressez vous de nouveau ?

Encore une fois, est-ce la proximité des élections municipales qui vous motive ?

 

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 15:40

 

 

Conseil Municipal du 12 février 2013

Intervention de Philippe Gougeon.

Débat d’orientation budgétaire

Monsieur le Maire,

Vous nous présentez ici des orientations budgétaires pour 2013 qui nous paraissent contenir un certain nombre de contradictions et de changements de cap.

A quoi cela peut-il tenir ?

Budget ville

 

POUR LES RECETTES :

-          Nous constatons d’abord que vous dénoncez depuis 5 ans l’abaissement des dotations que nous percevons et un effet négatif des péréquations. Depuis 5 ans, vous alertez sans cesse sur les difficultés financières de la commune.

-          Cependant, nous relevons que les recettes municipales ont régulièrement augmenté depuis 5 ans. Pour l’année 2011, celle pour laquelle nous nous avez fourni des données, elles augmentent de 1,7 %.  Entre 2008 et 2011, elles ont augmenté de 9,2 %.

-          Les remboursements d’intérêt, compte tenu de la baisse des taux et les renégociations d’emprunt que vous avez négociées à juste titre, sont en dessous des prévisions de 2008.

-          Même si les budgets sont serrés, nous ne l’avons jamais contesté, ce n’est pas la misère proclamée.

POUR LES CHARGES :

-          Le problème est que, face à cette situation de recettes, après avoir contracté les charges de fonctionnement entre 2008 et 2010, vous les avez laissées repartir à la hausse depuis 2011,et ceci assez fortement.

-          Au résultat 2011, elles sont apparemment en augmentation de  14,5 % ! C’est énorme !

-          Si, comme le suggère le trésorier payeur, on enlève la charge exceptionnelle du paiement de l’assainissement de la  zone industrielle d’Ingré/St Jean de la Ruelle, elles augmentent quand même de presque 5 %.

C’est à mettre en face de l’augmentation des recettes de 1,7 %.

On peut se demander d’ailleurs pourquoi il ne faudrait pas tenir compte du paiement de l’assainissement de la zone ADELIS puisque cette somme, prévue, était bien à honorer sur 2010 et 2011. Lissée sur les deux années, elle aurait déjà fait repartir à la hausse les charges réelles dès 2010.

Est-ce que cette dégradation se poursuit en 2012, dont nous ne connaissons rien à ce jour, c’est probable quand on voit augmenter les charges de personnel.

-          L’augmentation de 3,22 %  des charges de personnel, ramenées à 2,9 % avec la prise en charge par l’état des contrats aidés, reste importante. D’autant qu’en 2008, vous aviez indiqué que vous considériez comme une nécessité de réduire ce poste, et que nous considérons, comme les représentants du personnel de la ville,  qu’il faut modérer le recours à l’emploi de contrats aidés.

Depuis 2 ans, nous avions alerté sur le risque de dérive des frais de personnel en constatant l’embauche de personnels supplémentaires. On constate d’ailleurs qu’en 2011, le ratio de rigidité a réaugmenté et que c’est dû à l’augmentation des charges de personnel car le remboursement des intérêts d’emprunts est resté sage.

-          Or, outre les quelques embauches prévues, les choses ne pourront pas s’améliorer à l’avenir compte tenu de la participation, que nous approuvons, de la ville à la mutuelle et à la prévoyance des employés municipaux, et des effets financiers importants du passage de 4 jours de classe à 4 jours et demi dans les écoles.

 

POUR 2013 :

 -          Après ne pas avoir augmenté les taxes d’habitation et foncières en 2012, vous proposez de ne pas les augmenter non plus en 2013.

-          Nous ne nous opposons pas à cette proposition, mais il faudrait en même temps stabiliser les charges.

-          Sinon, les effets conjugués de l’augmentation des charges, si elles suivent la courbe de 2011, et la stagnation des recettes , vont amener mécaniquement une baisse de la capacité d’autofinancement et donc réduire vos possibilités d’investissement.

 

 -    Or, soudain, vous annoncez un programme d’investissement important, alors que  jusqu’ici vous aviez fait très peu, trop peu de choses.

Même si vous puisez dans la réserve constituée par une trésorerie pléthorique (3,8 millions d’euros en 2011), qui explique d’ailleurs l’atonie de vos budgets d’investissement des années antérieures, c’est une quadrature du cercle que vous aurez du mal à résoudre.

En effet, vous proposez pour 2013 un budget recettes et charges, en équilibre, et identique à celui de 2012. Mais en même temps vous proposez une capacité d’autofinancement en augmentation de 10 % par rapport au budget prévisionnel de 2012.

S’il n’y a pas contradiction avec ce que j’ai dit plus avant, cela mérite une explication.

Evidemment, nous ne connaissons pas le résultat 2012 dont vous avez déjà sans doute des éléments que nous ignorons. Mais il semble difficile de tenir ce cap.

Comme vous ne ferez pas d’économie sur les frais de personnel en 2013 (environ 55 % des dépenses), où comptez-vous faire des économies pour alimenter la capacité d’autofinancement et ainsi honorer votre programme d’investissement ?

A moins que votre prévision d’investissement soit du même type que ce que vous annoncez dans les budgets supplémentaires, c’est à dire des projets s’étalant sur plusieurs années et pas forcément lancés dès 2013.

En puisant dans la trésorerie accumulée depuis plusieurs années, ce que nous avons désapprouvé, les impôts des ingréens n’étant pas faits pour être thésaurisés, votre récente politique d’investissement apparaît clairement : avoir accumulé de la trésorerie, en investissant a minima pendant 5 ans, pour lancer des programmes en toute fin de mandat.

Mais pendant 5 ans, ce fut la portion congrue, les ingréens ont souffert d’équipements insuffisants et pour certains dégradés. Un rattrapage assez lourd est inéluctable. Vous semblez vous en rendre compte…mais un peu tard !

Si je vous taquinais, au risque de vous contrarier, je vous demanderais si la perspective des prochaines élections municipales n’y serait pas pour quelque chose ?

 

BUDGET de l’EAU :

 

Vous indiquez que la rémunération à la Lyonnaise des eaux sera versée à l’issue de chaque période de facturation après encaissement par le service de la régie : Comme le paiement de l’eau est actuellement annuel, cela signifie que la première rémunération de la Lyonnaise des eaux ne sera versée qu’à la mise en route des unités de dénitrification, soit en Mai 2013, et donc apparaitra sur la facture d’eau de l’automne 2013.

Vous gagnez encore plus d’un trimestre avant que ne commence le remboursement de la Lyonnaise des Eaux. L’augmentation du m3 d’eau dès 2009 se justifie encore moins. N’oublions pas que, à 1,70 € le m3, nous avons l’eau la plus chère de l’AgglO.

C’était votre crainte en 2008 face à la solution de l’équipe précédente.

C’est vous qui l’avez réalisé !

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 21:18

 

Conseil Municipal du 6 décembre 2012.

Construction d’une école de musique. Délibération 12-107.

Intervention de Philippe GOUGEON, conseiller municipal (AEPI, opposition municipale).

 

 

Monsieur le Maire,

 

Vous intitulez le projet de délibération : « construction d’une nouvelle école de musique : approbation du projet, plan de financement et sollicitation de co-financements ».

 

En ce qui concerne l’intérêt du projet, nous sommes tout à fait d’accord. Cette construction faisait d’ailleurs partie de notre propre programme. En conséquence nous l’approuvons.

Mais incluez-vous dans l’approbation du projet de cette construction celui de l’implantation tel qu’il nous a été présenté succinctement lors de la commission générale du 28 Novembre ?

 

Si nous approuvons le projet, nous souhaiterions discuter auparavant du projet d’implantation. Il nous semble qu’il serait préférable de construire non pas en rive de la route d’Orléans, mais perpendiculairement à celle-ci afin de permettre un adossement à l’espace Lionel Boutrouche et ainsi créer une liaison directe avec la scène de l’ELB.

En effet la scène s’avère actuellement insuffisamment profonde. Quand l’ELB a été construit, cette possibilité avait été envisagée et prévue dans le type de bâti. Le mur du fond de scène est facilement démolissable dans ce but.

Ainsi il serait possible de conserver un espace scénique tel qu’il est ou de l’agrandir selon les besoins. Il permettrait à l’harmonie de répéter dans cet espace nouveau et d’être en lien direct avec la scène, sans avoir à transporter les instruments de musique qui sont fragiles. Le lien entre l’école de musique et l’ELB serait direct, sans cheminement pour l’atteindre.

Vous nous dites que vous souhaitez une construction au long de la route d’Orléans, dans l’alignement du château, pour créer une entrée de ville marquée et agréable.

Nous approuvons cette idée. Mais notre proposition, laisse ouverte cette possibilité par une construction ultérieure, en rive de rue, puisque l’espace restera disponible : par exemple pour l’installation d’une école de danse et/ou des salles de réunion.

Ceci compléterait l’ensemble de l’ELB, et d’un seul tenant.

 

En résumé, nous approuvons le principe de la construction dans cet espace d’une école de musique, mais nous ne souhaitons pas avaliser dans le même vote l’implantation que vous nous avez proposée.

 

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 18:49

Vous trouverez ci-après les interventions de la Minorité municipale portant sur le débat d'orientation budgétaire et le budget primitif de la ville, lors des Conseils municipaux des 2 février et 22 février 2012.

Comme vous pouvez le constater, l'argent des impôts des ingréens sert à thésauriser et non à préparer et à réaliser des équipements pour la commune.

Cette pratique n'est pas nouvelle : lorsque nous avions pris les commandes en 2002, nous avions trouvé des bons du trésor qui dormaient alors que nombre de bâtiments et d'équipements de la commune étaient en piteux état.

Heureusement nous en avons fait meilleur usage.

 

 

Conseil municipal du 2 Février 2012.

Intervention de Philippe GOUGEON pour AEPI

DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE.

 

Comme vous nous l’avez indiqué, le projet de budget 2012 est dans la continuité des 3 budgets précédents. Ceci nous laisse augurer, cette année encore, d’un budget primitif 2012 « raplapla » !

Bien sûr, la crise économique limite les ambitions. L’Etat se doit d’abaisser ses charges. C’est indispensable . Vous le regrettez dans la première partie de votre rapport, mais vous notez, plus loin, que « la ville parviendra toutefois à maintenir, voire augmenter ses recettes » ! Les recettes de la T.P.U. pourraient être maintenues (alors que vous craigniez le contraire l’an passé) , et les bases fiscales de l’état augmenteront d’un peu plus de 1%.  La situation n’est donc pas catastrophique.

 

Mais si l’Etat doit faire des économies, les collectivités locales aussi dans un moment où, vous le notez, la crise repart.

 

De 2008 à 2011, vous avez abaissé les charges.

La charge la plus importante est celle de la masse salariale (60 % du budget).

Or, vous indiquez que cette année, la masse salariale augmentera. Il est paradoxal dans une commune où, depuis 3 ans, vous vous plaignez sans cesse de la situation financière dégradée, d’augmenter la masse salariale et le nombre d’employés.

 Ou alors, aurait-elle été moins dégradée que vous ne le disiez ? C’est probable car, en 3 ans, il aurait été difficile de passer d’une situation alarmante à un état convenable.

Vous proposez d’ailleurs une pause fiscale pour 2012, c’est un signe.

On ne comprends pas, au passage, pourquoi vous avez alors augmenté les tarifs municipaux cette année. Nous avions proposé d’en modérer l’augmentation pour les plus sociales, devançant vos préoccupations. Vous n’avez pas accepté. Bizarre !

 

La Capacité d’autofinancement a considérablement augmenté par l’effet mécanique des augmentations d’impôts, face à un investissement minimal et à une baisse notoire des taux d’intérêt.

Nous arrivons en 2010 à une C.A.F. de 2,5 M€.

Et cependant vous ne proposez toujours pas de perspectives d’investissements structurants, pourtant nécessaires.

Je rappelle que le montant des investissements par habitant et par an, est, pour Ingré, très au-dessous de la moyenne des commues de même strate depuis 3 ans.

Vous dites que vous économisez pour investir plus tard.

Mais quand ?

 

Vous dites que cela permettra d’investir sans emprunter et de préparer les futurs grands projets (page 7) :

Mais la C.A.F. ne sert pas à préparer les futurs grands projets, mais à les réaliser.

Et quels futurs grands projets ? Vous vous refusez toujours à en communiquer la liste.

De toutes façons, des grands projets, comme vous dites, ne pourront pas être totalement auto-financés. Ou alors dans 15 ans !

 

Nous avons toujours été d’accord pour dire qu’il fallait faire une pause, à partir de 2008,  dans les grands investissements structurants. Vous rappelez que la Chambres régionale des comptes le préconise. Nous en sommes d’accord.

Mais elle ne dit pas combien de temps doit durer la pause.

A combien de temps l’évaluez-vous ?

Et cela ne veut pas dire non plus qu’on ne peut pas investir pendant cette période. Encore une fois, Ingré a des besoins importants. La pause devrait au moins permettre de prévoir les dossiers dont la mise en œuvre demande ensuite plusieurs années. La durée de traitement du dossier de l’eau le démontre.

 Quand on lit votre liste d’investissements envisagés pour 2012, elle est très disparate et fourre-tout, depuis la réfection du grillage de l’école du Moulin, des achats et de l’entretien courants qui ne méritent pas de figurer sur cette liste, jusqu’à quelques aménagements structurants, plus logiques dans une liste de débat budgétaire, comme la rénovation de l’éclairage public. Mais rien n’est estimé financièrement, si bien qu’on ne peut pas se faire une idée du montant que les projets représentent.

Question : que placez-vous dans « renforcement des travaux de proximité » ?

 

Quant à la trésorerie, elle devient confortable. Elle atteint presque 3,5 M€, soit plus d’un quart du budget dépenses. Cela donne un encours journalier de 141 jours d’autonomie, alors que la moyenne nationale est de 45 jours.

A quoi sert cet argent ?

Pour le reste, nous attendrons le chiffrage du budget primitif.

 

Quant au budget de l’eau,

 

Vous proposez un maintien du prix du m3 d’eau. C’est heureux !

Comme je l’ai dit tout à l‘heure, avec 1,70 € du m3, notre eau devient la plus chère des communes environnantes. Et nous avons subi les augmentations par avance.

Vous dites d’ailleurs que vous n’empruntez pas. Mais déléguer le financement des unités de traitement de l’eau, avec remboursement des fonds avancés par la Lyonnaise des eaux inclus dans le prix du m3, est un emprunt déguisé, donc non apparent. Mais ce seront bien les ingréens qui le rembourseront pendant 15 ans en payant leur eau, après avoir subi une hausse effective des impôts par une forte augmentation du m3 mal justifiée, depuis trois ans.

Pour le reste, nous attendons votre note préparatoire pour le budget primitif où nous pourrons juger avec des sommes précises.

 

 



Conseil Municipal du 22.02.2012.

Intervention de Ph Gougeon sur le budget primitif.

 

Nous vous avons fait part de nos remarques lors de la discussion d’orientation budgétaire.

Les chiffres que vous nous communiquez ne changent pas le fond de nos remarques.

Votre budget ne nous satisfait pas.

 

Sur quelques détails nous souhaiterions des informations complémentaires:

 

Budget Ville :

 

-          recettes de fonctionnement 

 

-          p. 3 : 7472 : pourquoi ce bond de 19 000 à 54 000 € pour l’utilisation des équipements sportifs du Lycée et la saisons culturelle ?

 

-          dépenses de fonctionnement

 

-          p 6 : 6135 : pourquoi les locations de bâtiments augmentent-elles pour passer de 2500 à 25 500 € ? et qu’est-ce que signifie l’abréviation PEP qui voit s’inscrire nouvellement 37 000 € ?

 

-          p 7 : 6232 : qu’est-ce qui motive une augmentation de 171 % du chapitre « fêtes et cérémonies » ?

 

-          p 7 : 6256 : qu’est-ce qui est inclus dans les frais de mission ?

 

-          p 7 : 6257 : qu’est-ce qui motive une augmentation prévue de 87 % des frais de réception ?

 

-          p 8 : 6554 : la participation au dépenses du syndicat intercommunal disparaît puisqu’il est dissous. Une répartition a été faite entre Ormes et Ingré. Dans quel chapitre apparaît désormais notre participation ?

 

-           p 8 : 6745 : subventions aux personnes de droit privé : 39 425 : de quoi s’agit-il ?

 

-          concernant les garanties d’emprunt : nous savons bien que la construction des logements sociaux nous oblige à garantir les emprunts correspondants à 50 % ;

Mais la somme garantie devient très importante : 10 M€ en 2012. Cela commence à faire beaucoup par rapport au budget de la ville, puisque cela équivaut au montant des dépenses de fonctionnement. Sans compter que ces garanties courent sur des emprunts récents pour beaucoup, et très longs, jusqu’à 50 ans.

Existe-t-il, pour la ville, une garantie bancaire, pour couvrir nos propres garanties d’emprunt ?

 

Sur le fond :

 

Nous constatons que la trésorerie est très confortable depuis 2010, où selon les derniers chiffres que vous nous avez fournis, elle se montait en 2010 à environ 3,5 M€ . 

Cela vous donne une autonomie financière très au-dessus de la moyenne nationale. (141 jours contre 45).

Vous avez placé l’an dernier 1,5 M€ bloqués toute l’année. Vous nous proposez de placer cette année 1,8 M€ de la même manière.

Vous indiquez cette somme au chapitre 164 des dépenses d’investissement (p 2), sous la formule « remboursement d’emprunts », ce qui est trompeur. En fait, selon la nomenclature du M. 14, il faut l’intituler «  emprunts et dettes assimilées ».

Nous entendons bien que cet argent placé évite de payer les intérêts pendant une année sur l’emprunt en question.

Mais cette somme représente presque la moitié des recettes d’investissement (47,72 %) soit 20 % de plus que l’an passé.

Cela représente un genre de cagnotte qui dort.

 

En 2010, la « capacité d’auto financement » était de 2,5 M€. 

Depuis 2011, trésorerie et capacité d’auto financement aurait pu vous permettre de ne pas faire stagner les investissements à un taux aussi bas. L’argent des ingréens doit servir à améliorer leurs conditions de vie et non à thésauriser.

 

 Cette année encore, vous nous proposez des investissements à l’étiage :

Nous notons d’ailleurs que les choses risquent de ne pas s’arranger car, avec la légère augmentation des dépenses de fonctionnement que vous prévoyez, essentiellement due à l’augmentation de la masse salariale ( + 3, 82 %), conjuguée à la stagnation des impôts, la capacité d’auto financement baissera en 2012.

Sur les excédents de fonctionnement, vous ne prévoyez que de basculer 600 000 € aux investissements, comme l’an dernier. Ce qui est peu !

 

Vous affichez, au total, 2 710 000 € aux dépenses d’investissement, soit une baisse de 6,5 % !

Mais, de plus, la somme est trompeuse car elle inclut les 1 799 223 € de placements. Il reste en fait une somme de 910 000 € de disponible.

 

Nous constatons donc que vous restez sur votre ligne de politique budgétaire, qui est paradoxalement à la fois plate et en zig-zag.

Nous ne pouvons pas l’approuver, car elle est sans tonus, sans dynamisme, sans perspectives pour les ingréennes et les ingréens, et fait prendre trop de retard aux indispensables équipements collectifs dont la ville a besoin et dont nous avons déjà maintes fois parlé.

 

 

 

 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 10:38

Préambule.

Vous trouverez ci-dessous l'intervention de Philippe Gougeon, conseiller de la Minorité municipale, lors du dernier Conseil municipal.

Trois points clés ont été développés :

-          Une réponse à la "lettre du Maire" qui faisait suite à notre tract de septembre 2011 et ayant pour principal objet le rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion de la Municipalité précédente.

Cette lettre est un tissu d'inexactitudes et d'assertions tendancieuses et mensongères.

Il en est de même quant à la position prétendue favorable de nos conseillers sur les questions du P.L.U., de la ZAC des Jardins du Bourg et du choix de la solution pour l'amélioration de la qualité de l'eau.

M. le Maire a l'habitude de tordre la vérité à son profit.

-          Une réponse à la longue dissertation de M. le Maire quant à notre dernier tract de décembre 2011 sur la gestion et le prix de l'eau à Ingré. M. le Maire a essayé de noyer le sujet sous une bataille de chiffres, prétendant avoir de meilleures sources que les nôtres. Nous avions pourtant pris soin de téléphoner, la veille du C.M., à chacune des mairies pour connaitre les derniers prix 2012. Quoiqu'il en soit, il reste avéré qu'en 2012 Ingré aura l'eau la plus chère parmi les communes voisines citées sans qu'aucune amélioration ne lui ait été apportée.

-          Notre consternation à la lecture de la brochure intitulée "Etape à mi-mandat", réalisée et distribuée à nos concitoyens aux frais du contribuable alors qu'il s'agit en réalité d'un tract de propagande.

Nous constatons avec stupeur que nos 7 conseillers, représentant 47,7% des Ingréens, ne font pas partie de "l'Equipe municipale".

Nous constatons aussi que plus de 50% des soi-disant réalisations de la nouvelle équipe existaient déjà lors de la municipalité précédente (sous des noms différents et souvent mieux structurées).

En signe de protestation, n'étant pas considérés par M. le Maire comme faisant partie de l'Equipe municipale, nos conseillers n'ont pas pris part aux votes durant ce Conseil.

 

Intervention de Philippe Gougeon :

  Monsieur le Maire, vous prenez, ici, du temps pour critiquer notre tract sur la gestion de l’eau.

 

Voici notre réponse :

D’abord, nous trouvons que vous poussez le bouchon un peu loin dans le domaine du vocabulaire critique, dans vos réponses écrites, à nos deux tracts d’information de la population de Septembre et de Décembre :

 

 -          Vous répondez à notre tract de Septembre, qui faisait une page, par un tract de 4 pages serrées …aux frais du contribuable, sous le titre « La lettre du Maire », et contenant un certain nombre de contre vérités ou de vérités tordues comme vous savez le faire.

 

 ° Rapport de la chambre régionale des comptes  vous parlez « d’erreurs de gestion », ce qui n’est jamais évoqué par la Chambre régionale des comptes. C’est vous qui le dites. Cela ne vaut donc que sur vos affirmations, que, vous le savez bien, nous contestons. C’était d’ailleurs l’objet de notre tract.

 

Idem quand vous parlez de « nombreuses irrégularités » dans le « Ingré contact » de Septembre dernier. Vous laissez entendre qu’il s’agit des finances et je vous disais, lors du dernier conseil municipal, que le mot irrégularité n’était pas employé dans le rapport. Vous m’avez fait remarquer , en séance, qu’il l’était à la page 6. En effet il est dit : « …Aussi depuis 2001, la gestion par le comité d’Entr’aide, des prestations versées aux agents de la ville d’Ingré par celui-ci, est entaché d’irrégularité ».

Cette irrégularité, que la majorité ancienne et la vôtre partagez, concerne les avantages sociaux  du personnel communal, ce qui n’a rien à voir avec les questions financières que nous évoquions.

 

Enfin, vous dites ne pas avoir emprunté, mais vous avez tiré des fonds sur l’emprunt contracté par votre prédécesseur, ce qui revient au même. Il y a dans les comptes 335 000 € qui en font foi.

 

Quant à la soi-disant désinvolture de votre prédécesseur face au rapport de la chambre régionale des comptes, M. DUROX, informé, a été outré de vos affirmations. Il a donc contacté (toujours sans se déplacer !) le Président qui lui a rendu raison dans un courrier du 29 Novembre que je vous lis et que vous pouvez voir sur notre blog.

 

Vous avez donc déclenché une lourde polémique inutile et partisane.

 

 

° A propos de la réécriture du P.L.U. : J’invite chacun à relire le compte rendu du conseil municipal pour se rendre compte que s’il se trouve, comme vous aimer à le rappeler,  que nous avons voté pour le P.L.U., c’est suite à une manœuvre de votre part. Vous dites que c’est un fait, mais les faits sont déterminés par des idées préalables. Notre idée, que nous avons exposée avant le vote, n’y était pas favorable. (voir le PV du conseil municipal du 10 Février 2011, page 23).

 

° Il en est de même pour le vote de la ZAC des jardins du bourg , pour laquelle nous avons expliqué à maintes reprises que la multiplication des parcelles, donc du nombre de logements, entrainait notre commune vers la situation de ville dortoir. Vous avez fait voter en deux temps cette délibération. La 2° fois sous prétexte d’une erreur dans le libellé. La 1° fois, nous avions voté contre ( C.M. du 19 Mai 2010). La 2° fois, le libellé exprimait qu’il s’agissait de corriger une erreur, ce à quoi nous pouvions consentir, sans plus.

 

° Enfin, comme je l’ai déjà expliqué, les précautions oratoires ont été clairement exposées avant le vote sur l’installation des unités de traitement de l’eau. Nous n’avons jamais approuvé le principe, vous le savez parfaitement. Mais, quand il s’est agit, au point où nous étions rendus, de choisir entre les deux hypothèses que vous nous proposiez, dans notre volonté de ne pas faire de l’opposition systématique, nous constatons que nous avons eu tort de voter pour l’une des deux solutions, car vous en avez faussement conclu que nous approuvions ET le principe, ET le prix du m3.

 

Les choses avaient pourtant été clairement exposées : relire le PV du C.M. du 26 Mai 2011.

 

 Vous répondez à notre tract de Décembre, qui faisait une demi- page, par un courrier de 4 pages, qui, curieusement, m’est personnellement adressé. Pourquoi à moi ?

Et vous n’y faites pas dans la dentelle !

Vous utilisez , je me suis amusé à compter, 7 fois l’expression «  inexact, faux et mensonger », 5 fois l’expression « inexact et faux », et 4 fois le mot « mensonger ».

Autrement dit, vous nous traitez, en  4 pages, 16 fois de menteurs. Bigre !

En fait, vous discutez les détails, mais c’est le fond qui compte.

 

-          Il reste que, lorsqu’ailleurs le prix du m3 d’eau a tendance à baisser, à Ingré il augmente fortement, au point que nous serons la commune où le prix du m3 sera, en 2012, le plus élevé.

-          Surtout, vous l’avez augmenté violement depuis trois ans, sans pour autant mettre en face des réalisations. Cela correspond, en fait, à une très grosse augmentation d’impôt.

 

 Pour les détails, puisque c’est ce qui semble vous intéresser, je relèverai à mon tour quelques affirmations hasardeuses, pour ne pas dire inexactes, fausses et mensongères :

-          Vous contestez quelques montants du tableau des prix du m3  que nous avons reproduit. Or nous citons notre source : la République du Centre du 3 Octobre 2011. Les inexactitudes ne sont donc pas de notre fait.

-          Nous avons pris le soin d’interroger les services municipaux des différentes communes sur les prix du m3 pour 2012. Je tiens à votre disposition le tableau des prix du m3 dans les principales communes de l’agglomération. Cela confirme nos dires. Ingré aura, en 2012, le prix du m3 d’eau le plus élevé des communes environnantes.

- Dans votre courrier, vous relevez en particulier que le prix du m3 à Ingré n’est pas de 1,57 €, comme indiqué par la République du Centre, mais de 1,49. Ceci est exact . 1,57 est le prix TTC et non hors taxe. Mais comme nous citions nos sources, nous n’avons pas voulu modifier le tableau édité par le journal.

- Vous dites qu’à St Jean le Blanc, le prix du m3 en 2011 était de 1,68 €, et qu’on ne le cite pas car trop élevé à nos yeux.

Vous n’avez donc pas compris notre raisonnement, où l’on donne la référence 2011 pour comparer avec la tendance 2012. Je vous informe toutefois, qu’à St Jean le Blanc, en réalité, le prix du m3 n’était pas de 1,68, mais de 1,3387 € H.T. .

 

- Nous maintenons que le prix du m3 à Orléans sera en nette baisse en 2012 , tombant à 0,65 €/m3 pour les 40 premiers m3 consommés, puis à 0,92 € HT pour la consommation entre 41 et 80 m3, et à 1,25 au-delà de 80 m3. Si la convention avec Orléans avait été appliquée, nous serions loin des 1,70 €/m3 que nous payons. Par exemple, St Jean de la Ruelle est à 1,25.

 

- Vous jouez, comme souvent, sur les mots, quand vous dites que la convention entre Ingré, la ville d’Orléans et la Lyonnaise des eaux n’a pas été annulée, mais rompue ! Vous êtes sans doute spécialiste en sémantique car pour moi, de façon factuelle, c’est la même chose. Par ailleurs, puisque vous ne vouliez pas de cette convention signée, il est heureux qu’elle ait été rompue sans pénalité, et par conséquent normal qu’on vote cette disposition. Auriez voulu qu’on vote contre l’annulation de la pénalité ?

 

- Vous revenez sur le fait que le Maire de St Jean de la Ruelle n’a jamais été officiellement saisi du cheminement de la canalisation venant d’Orléans dans la convention de connexion. (page 2 de votre courrier).

Ceci est inexact, faux et mensonger : Vous avez forcément dans vos archives, à moins qu’elles soient mal rangées, les lettres du Maire d’Ingré au Maire de St Jean de la Ruelle des 15 juin 2007, 27 Novembre 2007, qui ont reçu une fin de non recevoir. Sans compter les contacts et réunions intercommunales des 21 décembre, 27 Décembre 2007, 9 janvier, 15 janvier, 18 janvier 2008.

 

-          Je ne reviens pas sur vos chiffrages erronés des travaux ni sur le prix du m3 qui en aurait découlé. (travaux :1 857 023 € et non 2,5 € - prix du m3 : 2,38 selon vous, mais en comptant sur une consommation de 700 000 m3)

 

-          Si je vous accorde que, pour les bactéries, l’eau d’Ingré et celle d’Orléans ont des taux proches, je ne suis pas d’accord quand vous me dites que les derniers relevés font état d’une stagnation des nitrates : au captage des Guettes, la dernière analyse de décembre montre une augmentation du grammage des nitrates à 0,58 mg/l.

 

-          Nous n’avons jamais prétendu, comme vous l’écrivez, que le taux de nitrates de 0,25 mg/l apparaitrait comme un danger pour la santé publique. Nous disons simplement qu’à l’écoute des soumettants, nous avons compris que leur objectif est de se tenir au plus près de 0,25 mg/l, sans  les dépasser, mais jamais nettement au-dessous. Je rappelle qu’à Orléans, le taux de nitrate est de 0,03 mg/l.

 

-          Nous aimerions savoir où se trouvent les 4 Km de canalisations changées à Ingré auxquelles vous faites allusion car nous n’en avons jamais eu le détail.

 

-          Pour les fuites sur le réseau, la détection est effectivement effectuée. Mais pourtant, l’an passé une énorme fuite d’eau, de la valeur de la consommation de 160 foyers sur une année, a considérablement fait chuter le taux de rendement.

 

 Si bien que contrairement à ce que vous dites, nous n’avons pas le monopole des déclarations « fausses erronées et mensongères ». Vous êtes même très actifs dans le domaine :

 

Je veux parler du dernier document que vous avez distribué à la population intitulé « Etape à mi-mandat ». La mauvaise foi y est désarmante !

 

-          D’abord : la couverture, qui a profondément choqué.

-          Vous éditez une photo de l’équipe municipale. Belle leçon de démocratie locale : seuls y figurent les conseillers de la majorité. Autrement dit les conseillers de la minorité ne font pas partie de l’équipe municipale. Je ne doute pas que cela soit volontaire.

Choqués nous-mêmes,  minorité certes du conseil, mais membres de l’équipe municipale par élection. Mais au-delà, choqués une majorité d’ingréens et d’ingréennes et de personnalités de l’AgglO qui ont eu connaissance de ce document.

-          De plus, vous affirmez quantité de choses fausses, que vous auriez mises en place, comme si la commune n’avait pas existé avant vous. La moitié de vos soit-disantes réalisations étaient déjà en place avant votre arrivée à la tête de la Commune. Nous en publierons le détail.

-          Enfin , nous notons que ce document partial a été édité aux frais du contribuable ingréen, alors que sa couverture montre qu’il ne s’agit , finalement, que d’un tract partisan.

-          Document hagiographique, panégyrique, un hymne, une ode à votre action en 40 pages, mais qui ne sont en partie que des chansons, voire des berceuses !

 

Nous sommes outrés de cette publication.

 

En signe de réprobation, puisque nous ne faisons pas, à vos yeux, partie de l’équipe municipale, nous refuserons de voter les délibérations durant ce conseil. Nous ne voterons ni pour, ni contre, nous ne nous abstiendrons pas. Nous serons en dehors puisque vous voulez nous y placer.

 

Par ailleurs, nous avertissons le préfet de vos méthodes.

 

 Nous vous avons déjà dit que nous ne sommes pas ennemis, mais adversaires. Nous sommes aujourd’hui des adversaires très déçus de vos pratiques, et vous disons ce que nous avons sur le cœur.



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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 21:32

La haine et le mépris.

 

 

 La haine et le mépris, voilà ce que Monsieur Dumas, Maire d'Ingré, réserve à l'opposition donc aux 47% d'Ingréens qui ne l'ont pas placé à la tête de la commune.

La démonstration éclatante en a été faite lors du Conseil Municipal du 25 mars 2011.

Que s'est-il passé lors de ce Conseil ?

 

Lors de l'examen du budget primitif 2011 de la Ville, Monsieur Dumas a dépassé les bornes dans sa réponse aux légitimes critiques des conseillers de l'opposition. Il a accusé la municipalité précédente de légèreté et d'inconséquence dans la gestion des deniers des Ingréens, accumulant les emprunts pour couvrir une politique dispendieuse et irresponsable. Il a ajouté qu'il s'interrogeait et faisait une enquête sur l'utilisation de certains emprunts contractés par la municipalité précédente. Il s'agit clairement d'une accusation de détournement de fonds publics et de malversation!

 

Le summum a été atteint lors d'une délibération qui tendait à donner le nom de Monsieur Guy Durand, ancien maire d'Ingré, à la salle du Conseil Municipal, en reconnaissance des services rendus.

Les conseillers de l'opposition ont répondu qu'ils s'y opposaient pour la raison que la salle du Conseil, salle dans laquelle se décident les orientations de la commune, est un lieu qui doit être neutre et sanctuarisé et ne pas porter un nom faisant mention d'une couleur politique ou religieuse. Quels que soient les mérites de Monsieur Durand, mérites que nous ne contestons pas, il ne faut pas déroger à ce principe. D'autres lieux prestigieux de la ville, places ou rues, pourraient prendre le nom de Monsieur Durand pour lui rendre hommage.

Monsieur Dumas est alors rentré dans une colère froide apostrophant les conseillers de l'opposition et leur jetant "j'ai honte d'avoir une telle opposition devant moi, j'ai honte pour vous !" ! Il a suspendu la séance pour que les propos injurieux, qu'il a tenu alors, n'apparaissent pas dans le compte-rendu et est sorti sans admettre de réponse.

Au retour en séance, les conseillers de l'opposition (hormis un), ont fait savoir, que face à de telles injures, ils quittaient la séance du Conseil.

 

Et nous ?

Nous ne pouvons que considérer avec étonnement la totale perte de contrôle du Maire :

-         qui n'accepte pas que l'opposition vote contre une délibération soumise au Conseil,

-         qui suspend la séance pour utiliser la tribune afin de vilipender et insulter les conseillers de l'opposition,

-         qui, ensuite, tourne le dos, refuse d'entendre les réponses et sort de la salle,

-         en somme qui se disqualifie de sa fonction.

 

La haine et le mépris .....

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 22:31

 

 

 

1 – Adoption du P.V. du Conseil municipal du 4 février 2010, pas d'observations.

 

2 - Décisions prises en vertu de la délégation du conseil municipal au maire.

 

2.1 – Marché pour les Ingrédients : 57.000 € (après renseignements, le montant artistique est de 31.000 €, le montant global des Ingrédients étant de 101.000 €).

Nous avons fait remarquer que nous n'avons pas disposé des pièces annexes au document préparatoire ni sur Internet ni sous forme imprimée. M. le Maire a promis que, à l'avenir, il les mettra à notre disposition sous forme imprimée.

Le budget des manifestations culturelles de la ville pour l'année ne semble pas connu pour le moment ni de M. le Maire ni de l'Adjoint en charge de la culture. Le Conseil Régional accorderait une subvention de l'ordre de 40.000 € ?

2.2 – Marché pour la relève des compteurs d'eau.

Nous avons demandé si le marché de 2009 ne valait bien que pour 1 an alors que celui que l'on soumet à ce Conseil pour 2010 vaudrait pour 3 ans. C'est effectivement le cas.

Nous avons demandé pourquoi une externalisation de cette tâche alors qu'elle était remplie auparavant par le personnel communal (contrat avec La Lyonnaise des Eaux pour 10.725 € par an). M. le Maire répond qu'il préfère utiliser le personnel communal pour des tâches plus valorisantes. Cette réponse est d'autant plus surprenante que M. le Maire ne cesse de vanter les avantages, financiers en particulier, du travail en régie par les employés communaux.

2.3 – Marché pour la mise à disposition d'un radar informatif mobile et mise en place de 3 panneaux publicitaires avec le plan de la ville.

 Nous avons regretté qu'il ne soit pas prévu de plan en centre ville.

 

3 –Délibérations.

 

Action sociale

- Convention de partenariat entre la Caisse d'Allocations familiales et la Ville d'Ingré : nous avons voté pour.

 

Aménagement et développement du territoire.

- Vente d'un immeuble communal sis 112 rue du Château d'eau à Melle GAZEAU.

Nous avons fait savoir notre étonnement de voir vendre pour 95.000 € un immeuble que nous avions acquis pour 115.000 € et nous nous sommes abstenus.

 - Echange de parcelle : nous avons voté pour.

 

Environnement et développement durable.

- Sollicitation de la Région Centre pour bénéficier d'un accompagnement dans une démarche d'agenda 21 : nous avons voté pour.

 

Finances et ressources humaines.

- Affectation des recettes provenant des amendes de police relatives à la circulation : nous avons voté pour.

- Demande de subvention du Comité de jumelage et amitiés internationales d'Ingré : nous avons voté pour.

 

- Approbation du dossier de réalisation de la ZAC Ouest.

Notre intervention a visé à développer les idées qui suivent.

La modification du programme de construction de la ZAC Ouest nous interpelle.

Alors qu'il était prévu initialement 400 logements sur un rythme d'environ 40 logements par an sur 10 ans, la proposition vise à densifier la ZAC jusqu'à 675 logements dont 211 en tranche 1 (année 2012 ?). Pourquoi cette densification qui va faire augmenter très rapidement  la population de la commune ? Cela porterait la population d'Ingré en 2020 à plus de 10.000 habitants en comptant les autres constructions sur terrains privés.

Or, comme nous l'avons déjà répété, la municipalité ne prévoit pas les équipements communaux d'accompagnement. Nous savons que les gymnases sont saturés, que le terrain de football doit disparaître, que l'école de musique et la bibliothèque sont à l'étroit ....

Nous craignons que cet accroissement non maîtrisé n'amène une détérioration de la qualité de la vie tant pour les nouveaux habitants que pour les anciens résidents. Que va devenir la devise d'Ingré "Une ville à la campagne" ?

Nous avons voté contre.

 

- ZAC Ouest – Compte rendu annuel à la collectivité. Approbation du bilan annuel de la SEMDO. Nous avons voté pour.

- Passation d'une convention avec le Comité d'Entraide du personnel communal : nous avons voté pour.

- Refonte du régime indemnitaire du personnel communal.

Nous avons demandé des explications sur une refonte qui nous apparaissait obscure et qui le reste après les explications données. Ayant cependant constaté qu'elle relevait d'une négociation avec les syndicats du personnel, nous avons voté pour.

 

4 – Questions diverses, informations données par M. le Maire.

4-1 - Les pompiers.

M. le Maire fait part de la situation. Une pétition est en cours (que nous avons été dans les premiers à signer). M. le Maire a demandé une entrevue à M. le Préfet et à M. le Président de L'AgglO.

4-2 - Antennes de la société Orange dans le clocher et rue des Muids.

La municipalité a perdu son procès visant au retrait des antennes. Une démarche en  appel est possible. Une campagne de mesure est en cours.

4.3 – Communication.

Le nouveau site Internet est opérationnel. Il comporte une page pour l'Opposition.

Un nouveau Guide pratique a été imprimé à 3.500 exemplaires. Devant le nombre d'erreurs qu'il comporte, il semble qu'il ne sera pas distribué !

4.4 – Travaux.

La piste cyclable route de La Chapelle va être entreprise.

Les travaux de la rue des Cent mines débuteront le 25 mai et dureront 3 mois.

 

 

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 11:36

 

Choix d’une solution pour l’approvisionnement en eau de la ville

 

 

 

M. le Maire,

 

Nous pouvons d’abord nous étonner que votre note de présentation soit à peu près la même que celle que vous nous avez présentée au cours du Conseil municipal du 21 janvier dernier.

 

Ce jour-là, le débat a déjà eu lieu.

Nous avons précisé de façon claire, honnête et sincère notre analyse de vos propositions.

 

Or, dans votre présentation, vous revenez encore sur le passé, et reformulez 4 propositions dont certaines sont sans objet.

 

Pour gagner du temps, nous ne revenons pas sur le détail des arguments que nous avons présentés, nous vous renvoyons au compte rendu du conseil municipal du 21 janvier.

 

Centrons nous sur vos 4 propositions, et, là encore, nous allons nous répéter !

 

-         votre première proposition n’en est pas une. Comment pourrait-on en revenir au projet de raccordement au réseau de la ville d’Orléans, alors que vous avez dénoncé la convention signée en 2007. Ce n’est pas sérieux.

 

-         L’analyse de la solution de captage en forêt d’Orléans, nous l’avons déjà affirmé, doit être poursuivie car elle est d’avenir. Mais d’un avenir lointain. Ce n’est donc pas une solution que nous pouvons retenir aujourd’hui, à moins que la ville d’Ingré ne décide de distribuer des bouteilles d’eau minérale à la population pendant une dizaine d’années. Elle mérite cependant qu’on s’y attache. A ce propos nous n’avons plus de nouvelles de la commission intercommunale Ingré-St Jean de la Ruelle, qui ne s’est réunie qu’une fois le 15 octobre dernier, qui doit travailler sur cette question.

 

Restent les solutions de raccordement au réseau d’Orléans, via St Jean de la Ruelle et l’installation d’unités de dénitrification et d’élimination des pesticides.

 

Vous placez deux critères fondamentaux pour le choix d’une solution :

-         le maintien de l’autonomie de la commune conservant ses forages

-         le coût d’augmentation du m 3 d’eau.

 

Nous sommes d’accord avec ces critères.

 

Mais alors une seule solution subsiste.

En effet, le raccordement au réseau d’Orléans, via St jean de la Ruelle, présente les mêmes inconvénients que la raccordement direct à Orléans : Il y a perte d’autonomie de la ressource par ensablement de nos captages.

De plus, vous nous avez affirmé à plusieurs reprises que le raccordement direct à Orléans posait un problème à St Jean de la Ruelle qui ne maîtrisait pas le foncier du passage des canalisations. Il devrait en être de même pour le passage des canalisations depuis la pouponnière à St jean de la Ruelle.

Enfin, nous ne connaissons pas le délai nécessaire pour mettre en œuvre cette solution.

 

Il ne subsiste donc qu’une solution, surtout si l’on met en critère principal l’autonomie.

Celle de l’installation d’unités de dénitrification et d’élimination des pesticides.

 

Nous avons dit le 21 janvier que cette solution était intéressante. Nous le maintenons.

 

Mais il nous manque trop d’éléments pour nous déterminer.

 

En réalité ce que vous présentez comme une solution, en recouvre 4, et nous n’avons pas d’informations suffisantes sur celles-ci, en particulier sur les coûts réels :

 

-         Faut-il installer une unité aux Guettes et pas à Montabuzard ?
Nous répondons qu’il faut deux unités, une sur chaque captage. D’autant que le taux de nitrate, suivant vos informations a monté nettement à Montabuzard.
Nous nous placerons dans cette éventualité.

 

-         Dans cette configuration, vous donnez des estimations de coûts qui sont des moyennes entre les prestataires interrogés. Ce ne sont que des moyennes d’estimations moyennes !
Si l’un répond 100 et que l’autre répond 200, la moyenne est de 150, mais ne reflète aucune réalité.

 

-          

De plus,

 

-         il faut normalement ajouter dans les coûts que vous indiquez, l’utilisation de l’eau pour nettoyer les filtres et les charbons, ce qui n’est pas totalement neutre

-         il faut ajouter la provision à constituer pour le remplacement des charbons et des filtres

Ces sommes ne sont pas incluses dans vos estimations. Nous ne savons pas combien cela représente.

 

Surtout, le choix entre l’achat des unités avec un emprunt et le choix concessif  ne pèsera pas du même poids dans l’augmentation du coût du m3. Vous ne nous donnez aucune indication là-dessus.

 

En ce qui concerne le délai de réalisation : vous indiquez 12 à 18 mois.

Mais à partir de quelle date ?

Devons-nous attendre, avant de lancer l’appel d’offre, que nous ayant un taux de rendement de 85 % de notre réseau pour pouvoir prétendre à une subvention de l’agence de l’eau ?

Quel est le délai prévisible ?

 

Autrement dit, vous nous donner à effectuer un choix qui n’en est pas un, puisqu’il s’impose logiquement à nous pour le bien de la commune.

Mais ce choix n’est pas clairement défini, ni en terme de délai, ni en terme financier. Et si tout compte fait, le raccordement à Orléans, via St jean de la Ruelle ne se révélait pas plus onéreux que celui des unités de dénitrification ? Nous aurions une eau beaucoup plus pure encore (je rappelle : entre 3 et 5 Mg de nitrates et 0 pesticides). Nous pourrions alors, en forçant les feux, attendre le raccordement à des captages en forêt d’Orléans.

 

Il y a encore trop d’incertitudes dans votre présentation :

-         soit nous différons la décision pour avoir davantage de précisions, ce qui ne retardera pas la solution finale car il faudra bien que vous rassembliez ces données,

-         soit nous ne prendrons pas part au vote. (NOUS N’AVONS PAS PRIS PART AU VOTE).

 

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 11:18

Budget primitif 2010

 

 

Monsieur le Maire,

 

Le budget primitif que vous nous proposez est, à peu de choses près, identique à celui de l’an passé.

Nous pouvons donc lui adresser les mêmes reproches, déjà formulés lors du débat d’orientation budgétaire : essentiellement la stagnation, l’attentisme, le manque de souffle.

Si nous avons bien compris, vous attendez des jours meilleurs, voire une plus grande proximité des prochaines élections municipales, pour engager des projets nouveaux et structurants !

Je sais que vous allez répondre que vous attendez d’avoir des sous !

 

Au moins, lors du débat d’orientation budgétaire, auriez-vous pu tracer des objectifs, visant des réalisations accompagnant le développement de la commune et l’amélioration des équipements de la ville.

Il vous est arrivé vous-même de dire qu’il faudrait un nouveau gymnase, un terrain de sport, des salles. Hier encore, à l’AG du Comité de jumelage, j’entendais M. ZARAGOZA vous demander la construction d’une grande salle, de 200 à 1000 places, certes sur le ton de la plaisanterie…mais sans doute pas seulement ! 

Mais aucun projet n’a été envisagé.

Ceux prévus par la Municipalité précédente sont tombés aux oubliettes. (tir à l’arc, locaux pour une école de la musique et de la danse, remplacement des préfabriqués à Bel Air, etc. ). Ceux qui existent comme la ZAC Ouest ou l’agrandissement des parcs d’activités , sont déjà en route depuis un certain temps, et ne dépendent pas que d’une politique volontariste de votre part.

Vous regrettez même d’honorer certains engagements antérieurs comme la réfection de l’assainissement du parc d’activités Ingré-St jean de la Ruelle, pourtant indispensable pour notre dynamisme économique. Et je ne parle pas de ses voiries.

Or les projets ne s’improvisent pas. Entre le projet et sa réalisation il faut compter au moins trois ans.

Un plan pluriannuel aurait déjà dû nous être proposé.

 

Votre plan à vous, c’est : nous n’avons pas d’argent, alors attendons.

 

Pour l’heure, je le répète, nous sommes bien conscients de la nécessité de réduire la voilure en terme d’investissements, après de lourdes réalisations entre 2001 et 2007, nécessaires pour remettre l’offre de service de la commune en phase avec les besoins de nos concitoyens.

Depuis quelque temps, vous ne contestez plus ces investissements, vous dites seulement qu’il fallait les étaler dans le temps. Mais rappelez-vous que nous avions obligation d’utiliser les subventions allouées dans un délai réduit.

A l’époque, votre majorité d’aujourd’hui a toujours voté contre les projets proposés, que ce soit l’Espace Lionel Boutrouche , le gymnase, le terrain de foot, etc... C’était donc une posture systématique et non une volonté d’étalement.

Souhaitiez-vous qu’on aille plus vite et plus loin ?  C’est à se demander !

 

Ce qui est vrai quand on est aux affaires ne l’est sans doute pas quand on est dans l’opposition.

Au Conseil municipal du 18 décembre 2002, vous déclariez,  à propos des investissements à Bel Air, proposés dans le budget de Christian DUROX, je cite : « Si ces équipements correspondent bien à un besoin réel, je regrette que ce projet ne soit initié qu’aujourd’hui. Que de temps perdu depuis deux ans ! ». Et vous avez voté contre !

C’est vous qui souhaitiez que l’on construise un 3° groupe scolaire, de fait inutile.

 C’est également vous qui, fin 2007, disiez que vous « halluciniez » à propos des tennis couverts que, par mesure d’économie, la Municipalité avait renoncé à chauffer.

 

Pourtant depuis trois ans, vous dites qu’on est allé trop vite, trop loin dans l’endettement.

 

Mais qui aujourd’hui contesterait l’utilité des équipements réalisés ?

Sans compter qu’il ne s’agit pas de fonds perdus : en face des emprunts, il existe des biens patrimoniaux qui augmentent les actifs de la commune. La Commune s’est enrichie de ces équipements.

 

Or, depuis deux ans, vous avez tourné casaque et vous avez, en domaine budgétaire, cassé la dynamique précédente, en résiliant des conventions ( ex : la fourniture d’eau par Orléans), en essayant de ne pas en appliquer d’autres ou en les différant (ex : la convention de réfection des voiries du parc industriel Ingré-St Jean de la Ruelle), en renonçant à des travaux qui pourtant étaient pris en charge presque entièrement par l’Agglo (réfection de la RN 157).

 

Votre politique consiste à présenter un budget minimaliste afin d’améliorer la capacité d’autofinancement à tout prix, en n’empruntant plus, en recherchant des économies de fonctionnement – ce avec quoi nous pouvons être d’accord - mais également en gelant tout investissement structurant ou d’entretien du patrimoine.

Nous allons donc prendre du retard d’équipements  au moment où notre commune est en voie de développement démographique.

Cette politique « petit bras » ne peut, à terme, donner de bons résultats pour notre commune. Quand nous seront contraints de faire des travaux d’entretien, ils coûteront beaucoup plus cher car les dégradations seront plus importantes.

Déjà des bâtiments souffrent d’un entretien insuffisant.

On voit ce que produisent les économies forcées pour la remise en état de l’église, pourtant seul monument patrimonial à entretenir par la commune.

Un plan de 8 tranches avait été défini en 2002 pour la réfection de l’église. Deux tranches ont été réalisées. Depuis deux ans vous n’avez pas poursuivi. Le résultat est là.

Voilà un an que vous nous parlez du lancement d’une souscription pur obtenir une aide de la Fondation du patrimoine. Rien ne se passe.

 

Un budget contraint est nécessaire, certes, mais nous aurions souhaité un budget moins doctrinaire que la méthode dans laquelle vous vous enfermez, où les économies de fonctionnement soient plus nettes. Nous sommes conscients que c’est un exercice difficile, mais il faut y parvenir. Je rappelle que les charges de personnel représentent 60 % des dépenses, alors que la charge financière ne pèse que pour 5 %. Vous avez fortement reproché à la municipalité précédente de trop nombreuses embauches. Vous devez avoir une idée sur la manière de les réduire.

Nous aurions souhaité un budget dans lequel on dégage quand même une possibilité d’investissements, ne serait-ce que pour maintenir, en particulier, la qualité du parc immobilier de la commune, des voiries et la propreté de la ville. Et non comme vous le proposez, une baisse de 20 % des investissements.

 

Nous voyons bien que la marge de manœuvre est serrée, mais évitons quand même le catastrophisme.

Certes la dette est pesante, mais si l’on prend l’annuité de la dette par habitant en 2008 : elle est de 119 € par habitant d’Ingré, alors qu’elle est de 121 € pour le département et 126 € pour la Région.

Notre Capacité d’autofinancement est revenue au même niveau qu’en 2005.

 

Nous pensons enfin, que même dans la marge que vous vous êtes fixée, des choix différents seraient possibles.

 

Nous n’entrerons pas dans l’analyse du détail des comptes. Ils reflètent les choix dont nous venons de parler, et nous éviterons ainsi le genre de mesquinerie qui nous amènerait, par exemple, à vous demander pourquoi les frais de déplacement augmentent de 428 % alors qu’ils ne portent que sur 3700 € !

 

En somme nous ne partageons pas vos choix qui, bien que dans le cadre d’un budget serré, ne font pas émerger de perspectives pour notre commune et ne sont pas adaptés, à nos yeux, aux nécessités d’aujourd’hui et de demain.

 

Nous votons CONTRE ce budget.

 

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